La citation du jour

La psychanalyse s'arrête quand le patient est ruiné.

Carl Gustav Jung
Dialectique du Moi et de l'inconscient

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Hypervigilance
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n.f. (angl : hypervigilance, hypervigilence)

Clin. Etat d'alerte permanent de perception, d'attention et de conscience s'accompagnant d'une intensification des comportements ayant pour but de détecter les menaces. L'hypervigilance se traduit par une anxiété constante et une hypersensibilité à l'environnement, une réaction disproportionnée aux stimulations, induisant généralement une grande fatigue nerveuse.

L'hypervigilance se rencontre principalement lors d'accès anxieux (troubles anxieux), ou de stress post-traumatique, dont il est l'un des symptômes réguliers. La crainte décrite comme "quelque chose de mal qui pourrait arriver" amène le patient à se concentrer excessivement sur l'environnement pour détecter tout signe d'attaque ou de menace pour son intégrité (principalement physique).

Ce trouble s'accompagne régulièrement de troubles du sommeil, d'irritation, d'accès colériques... Et d'un émoussement des relations socio-affectives : dans une situation d'alerte permanente, le patient examine constamment l'environnement, sur-réagit à des bruits forts ou inattendus, devient nerveux dans les endroits bondés ou bruyants. Ces comportements l'amènent peu à peu à perdre contact avec ses proches, sans pour autant qu'il tombe dans une déréalisation : l'hypervigilant a conscience de son environnement réel mais ne souffre pas pour autant de délire (par exemple, paranoïaque). L'état d'anxiété et d'alerte permanente se traduit, du fait des réactions excessives, par un état d'agitation, témoignant d'un trouble psychomoteur.

Dernière mise à jour : ( 21-04-2012 )
 
Hyposémie - asémie
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n.f. (angl. hyposemia, asemia)
 
Clin. Diminution voire abolition de la gestuelle, au cours de laquelle les mouvements du patients sont quasi-inexistant malgré les sollicitations.
 
On rencontre ce symptôme lors d'accès dépressif, parfois accompagné de mutisme, mais également lors d'accès psychotiques, consécutivement à un état de choc ou dans les accès mélancoliques graves. Le patient est en état de bouger mais ses mouvements se limitent au strict minimum.
 
En état asémique, la gesticulation est quasi-inexistante et le patient semble prostré et aréactif. Toutes les expressions corporelles, aussi bien que langagières,sont diminuées, voire totalement absentes. Ce symptôme témoigne d'un trouble de l'action mimique (trouble psychomoteur).
Dernière mise à jour : ( 20-04-2012 )
 
Hypersémie
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n.f. (angl : hypersemia)

Clin. Augmentation de la gestuelle pouvant aller jusqu'à la déambulation permanente, voire jusqu'à l'incapacité de se coucher ou de s'asseoir, avec expression émotionnelle exagérée ou forcée.

L'hypersémie est un symptôme que l'on peut rencontrer lors d'états d'agitation et de confusion (maniaco-dépression, démences, accès psychotiques). Un patient hypersémique se montre incapable de tenir en place, se lève de sa chaise continuellement, semble contraint à réaliser de grands gestes sans justification, notamment lors de l'expression du ressenti. Ce symptôme témoigne d'un trouble de l'action mimique (trouble psychomoteur).

Dernière mise à jour : ( 20-04-2012 )
 
Malédiction du savoir
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n.f. (angl : curse of knowledge)

Cog.  biais cognitif selon lequel des personnes expertes dans un domaine perdent certaines capacités (telles que la capacité à transmettre leur savoir, à se mettre à la place des non-initiés) avec l'augmentation de leur savoir dans ce domaine.

La malédiction du savoir (Curse of knowledge) doit son nom à Robin Hogarth (1986), elle désigne le phénomène selon lequel avec l'acquisition de nouvelles connaissances, on perd progressivement la possibilité de se replonger dans l'état (cognitif) précédent l'acquisition de ces connaissances. L'acquisition de connaissances s'accompagne de divers effets relativement inconscients (compréhension globale de phénomènes liés au domaine de connaissance, facilitation d'acquisition de nouvelles connaissances dans ce domaine, etc...) dont il est extrêment difficile de se débarrasser pour se remettre dans une situation fictive, dans laquelle on ne possèderait pas ces connaissances. Comme tous les biais, dans certaines circonstances, ces effets vont amener l'individu à distordre la réalité et emettre de mauvais jugements.

En résulte par exemple une baisse des capacités à comprendre les difficultés, pour des non initiés, à comprendre et acquérir des connaissances dans le domaine concerné, une baisse également des capacités à juger d'une situation en se mettant mentalement à la place d'un non initié... Le phénomène de malédiction du savoir présente sa plus fâcheuse conséquence dans le domaine de l'éducation[1], certains auteurs le considérant comme l'un des obstacles les plus francs à l'enseignement : selon ce phénomène, plus l'expertise de l'enseignant est élevée, moins grande est sa faculté à communiquer dans son domaine de compétence, et transmettre ses connaissances.

Ce paradoxe se fonde sur une origine similaire à celle du biais rétrospectif : on ne se rend pas compte, lorsque l'on devient expert, de l'ensemble des apports d'une simple connaissance que l'on acquiert. Non seulement cette connaissance est une nouvelle cognition propre, mais elle contribue également à remodeler l'ensemble de la cognition de l'individu, s'inscrit et s'intègre à cet ensemble, apporte une nouvelle compréhension de certains aspects du domaine, et facilite la compréhension de nouvelles acquisitions. Dans cette optique, le savoir et l'expertise liée à un domaine se voit comme un réseau de connaissances : lorsque le réseau est vierge ou peu développé, une nouvelle cognition bouleverse aisément l'ensemble du réseau, est plus difficile à maitriser et à intégrer. Lorsque le réseau est déjà complexe, aprendre une nouvelle cognition représente une charge cognitive moins importante : son intégration et sa compréhension en sont donc facilitées.

Le phénomène, premièrement décrit par Loewenstein et al (1989)[2] a été notamment mis en évidence dès 1990 par Elizabeth Newton, dans une expérimentation[1] lors de laquelle des sujets devaient faire deviner des musiques à des confrères, seulement en tapant le rythme de ces musiques avec le doigt. Le biais se constate en vérifiant la différence d'estimation entre les personnes tapant le rythme (qui connaissent le titre et la mélodie de la musique) et celles qui écoutent : selon les personnes qui tapent le rythme, 50% des musiques pourraient être retenues. Or, dans la réalité, seul 2,5% des musiques sont reconnues. Selon l'auteure, cette différence entre l'estimation des "experts" (les personnes connaissant les musiques) et la réalité montre l'existence d'un biais provenant de l'expérience (les connaissances acquises) par les experts.

Dernière mise à jour : ( 01-05-2012 )
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Rétrospectif (biais)
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n.m. (angl : Hindsight, knew-it-all-along effect, creeping determinism)

Biais cognitif désignant la tendance à rationaliser des évènements imprévus après-coup, et les considérer comme plus prévisibles qu'ils ne l'étaient avant leur survenue.

Ce biais s'exprime à travers la phrase "Je le savais depuis le début!", réaction classique face à un évènement relativement imprévisible, et effectivement imprévu. Le biais rétrospectif se décompose en deux tendances caractéristiques.

  • la tendance à considérer plus prévisible, probable, un évènement une fois celui-ci survenu. Cette tendance est à mettre en lien avec l'heuristique de disponibilité : l'évènement survenu est devenu une cognition saillante dès l'instant ou l'on constate sa réalisation, nous voyons donc plus facilement le lien entre des signes précurseurs et l'évènement, plutôt qu'entre ces mêmes signes précurseurs et d'autres alternatives possibles.
  • la tendance à rationaliser l'évènement, en lui voyant à posteriori de nombreux ou spécifiques signes précurseurs, passés inaperçus avant l'évènement. Cette tendance est à mettre en lien avec le biais de confirmation d'hypothèse : une fois l'évènement connu, nous avons tendance à considérer des signes précurseurs comme plus spécifiques qu'ils ne le sont en réalité (des preuves a postériori, alors qu'elles n'étaient tout au plus que des indices laissant la voie à plusieurs alternatives, dont l'évènement survenu par la suite). Nous avons également beaucoup de difficulté à nous replonger dans le contexte d'avant l'évènement : les signes précurseurs qui nous sautent aux yeux sont plus facilement ceux qui confirment la prévisibilité de l'évènement (biais de confirmation d'hypothèse).  

Le biais rétrospectif est connu depuis longtemps des économistes, des historiens, des médecins... mais n'a fait l'objet que récemment d'une description et d'expérimentations dédiées. A partir de 1975[1], Berush Fischoff et ses collègues réalisèrent une série d'expériences caractérisant ce biais, en demandant à des sujets d'estimer la probabilité d'évènements ou de conséquences historiques. Ils en tirèrent notamment les conclusions[2] :

  • nous avons tendance à surestimer la probabilité d'un évènement lorsque l'on sait qu'il est arrivé.
  • nous estimons toutes les alternatives de même valeur tout aussi probables lorsqu'on ne connait pas l'issue de l'évènement.
  • nous estimons plus probable une des alternatives si on nous fait croire que celle-ci est l'issue survenue, même lorsqu'elle ne l'est pas.

Ce biais est l'origine de nombreuses erreurs de raisonnement et d'adhésion à des conclusions présentées comme vraies (alors qu'elles ne le sont pas forcément). Le biais rétrospectif entraîne également une mauvaise appréciation du contexte avant l'évènement, pouvant mener à considérer négativement la compétence d'individus n'ayant pas su voir ou prévoir un évènement (par exemple, un diagnostic médical, un fait historique).

Dernière mise à jour : ( 18-04-2012 )
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