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Fluence graphique (Test de)
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n.f. (angl. graphic fluency test)

neuro. Test neuropsychologique dans lequel le sujet doit dessiner le plus de figures possible, et différentes, en un temps imparti et selon une consigne donnée.

Ces tests évaluent la qualité de fluence graphique en proposant généralement au sujet, en une minute, de dessiner le maximum de figures différentes selon une consigne précise (souvent, relier des points par une ligne droite).

Le test de fluence graphique est l'une des épreuves proposées dans la batterie de tests NEPSY (Korkman, Kirk & Kemp, 2004), pour laquelle l'enfant doit dessiner les figures suivant un pattern de 5 points, disposés pour une partie de l'épreuve, de façon structurée, et pour l'autre partie de l'épreuve, de façon aléatoire. L'enfant reçoit deux feuilles présentant chacune 35 fois les mêmes patterns (l'une des feuilles, le pattern structuré, l'autre, l'aléatoire) et doit dessiner le maximum de figures à partir de ces patterns, en 1 minute.

Commes les tests de fluence verbale, les tests de fluence graphique évaluent la facilité avec laquelle le sujet est capable de manipuler les concepts (ici, figures), les comparer et les représenter (ici, graphiquement). Le test de fluence graphique est considéré comme l'analogue graphique du test de fluence verbale, bien que les capacités mises en jeu diffèrent sur plusieurs points : d'une part, la représentation graphique au lieu de (souvent) l'évocation orale pour la fluence verbale, d'autre part, la mémoire : la fluence verbale nécessite de récupérer de l'information en mémoire à long terme, de l'organiser pour la restituer selon la consigne. Dans le test de fluence graphique, la mémoire à long terme n'intervient pas ou très peu, puisque les figures dessinées ne sont (à priori) pas codées en mémoire à long terme.

Néanmoins, les fonctions d'organisation de l'information, la comparaison des figures, les stratégies de résolution de problèmes interviennent dans l'exécution d'un test de fluence graphique, de même que les fonctions motrices et visuo-spatiales. L'analyse quantitative et surtout qualitative des résultats permet donc d'évaluer dans une certaine mesure, ces capacités : nombre de figures différentes dessinées, stratégies utilisées pour en dessiner le plus possible, nombre et nature des erreurs commises... La comparaison des deux parties de l'épreuve (patterns structurés de points, versus aléatoires) permet également d'estimer la présence ou l'absence, et la nature, de capacités à structurer spontanément l'information.

Dernière mise à jour : ( 24-11-2011 )
 
Fluence graphique
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n.f. (angl. graphic fluency)

neuro. Capacité d'un sujet à créer et dessiner spontanément ou sous consigne, des figures différentes, quelle qu'en soit la nature (abstraite, concrète, représentative), en un temps donné.

Contrairement à la fluence verbale, la fluence graphique ne fait pas intervenir la mémoire à long terme, puisqu'il s'agit pour un sujet de dessiner, généralement suivant une consigne, le plus de figures possible, différentes chacune des précédentes, chacune de ces figures n'ayant à priori aucune raison d'être stockée auparavant en mémoire à long terme. Par contre, des fonctions supérieures telles que le raisonnement et la résolution de problèmes, ou d'autres fonctions cognitives telles que les fonctions motrices et visuo-spatiales sont nécessaires à une fluence graphique normale. Typiquement, lors d'un test de fluence graphique, on demande à un sujet de dessiner le maximum de figures différentes en reliant des points disposés sur une feuille par des lignes droites, dans le temps imparti.

L'analyse est à la fois quantitative et qualitative : le nombre de figures permet de quantifier par comparaison avec la population de référence, d'éventuelles difficultés dans la tâche. Les analyses qualitatives sont très importantes puisqu'elles permettent d'affiner la compréhension d'un score quantitatif déficitaire : geste et maîtrise des mouvements, erreurs de répétition ou blocages... Dans le cas de la NEPSY, un test de fluence graphique propose deux patterns de 5 points, l'un structuré, l'autre aléatoire. Une différence entre le nombre de figures dessinées lorsque le pattern est structuré, et ce nombre lorsque les points sont disposés aléatoirement, indique dans quelle mesure l'enfant est capable, dans la résolution de problème, de structurer spontanément l'information. Le test donnera également quelques informations sur l'existence ou non de stratégie de résolution, et leur nature (par exemple, le sujet va faire en premier des figures reliant un seul point à chacun des autres, ou passer d'une figure à l'autre en changeant un seul trait...)

Dernière mise à jour : ( 24-11-2011 )
 
Akathisie
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n.f. (angl. akathisia)

neuro. Difficultés voire impossibilité à rester en position assise, consécutive à une atteinte des noyaux gris centraux, induite par des psychotropes (principalement, neuroleptiques).

L'akathisie (aussi orthographiée "acathisie") est régulièrement associée à une tasikinésie (tendance irrépressible à bouger ou à déambuler). Ces deux symtômes issus d'une atteinte du système extrapyramidal (ganglions de la base) sont liés à l'absorption de psychotropes. Provoqués par les neuroleptiques principalement, ils peuvent également faire partie d'un syndrome de manque (drogues, médicaments tels que phénotiazines et benzodiazépines) et sont parfois observés lors de la maladie de Parkinson. Pour cette dernière, l'origine précise de l'akathisie est controversée : le symptôme pourrait être provoqué par le traitement à la l-dopa plutôt que par la maladie elle-même.

L'akathisie et la tasikinésie se manifestent par l'impossibilité à conserver la station assise (en fait, n'importe quelle position immobile), la tendance excessive aux gestes et au mouvement, jusqu'à la déambulation constante. Le patient ressent une tension constante, de même qu'un inconfort (fourmillements, douleurs pendant l'immobilité), empêchant parfois de dormir (insomnie). Ces symptômes ont des conséquences sur l'état mental du patient, le poussant à des troubles de l'humeur tels qu'irritabilité ou dépression. Ces effets indésirables amènent régulièrement les patients, dans le cas d'akathisie induite par les antipsychotiques (neuroleptiques) à stopper leur traitement.

Dans le cas d'impossibilité à rester assis, non induite par iatrogénèse ou par d'autres psychotropes, on parlera davantage de syndrome des jambes sans repos. L'akathisie peut être traitée aux anticholinergiques, aux bêta-bloquants, et à moindre mesure par les benzodiazépines.

Dernière mise à jour : ( 05-08-2015 )
 
Tasikinésie
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n.f. (angl. tasikinesia)

neuro. Besoin irrépressible de bouger ou de se mouvoir, généralement consécutif à une atteinte des noyaux gris centraux, suite à un traitement médicamenteux (induite par les neuroleptiques, syndrome de manque de benzodiazépines, etc...).

La tasikinésie, l'irrépressible envie de bouger ses membres ou de déambuler, est régulièrement associée à une acathisie (aussi orthographiée "Akathisie"), l'impossibilité de rester assis (d'origine mixte neurologique/psychologique). Ces deux symptômes peuvent être induits par un traitement neuroleptique (on parle d'akathisie et tasikinésie induite par les neuroleptiques) ou résulter d'un syndrome de manque, par exemple aux benzodiazépines mais également à n'importe quel agent physico-dépendant (drogues). Dans tous les cas, on parle d'akathisie/tasikinésie dans le cas d'une origine iatrogène (induite par la médication ou les drogues). Dans des cas non-induits par un traitement médicamenteux, ou un agent psychotrope, on évoquera plutôt le syndrome des jambes sans repos.

La tasikinésie se rencontre également dans la maladie de Parkinson mais l'origine est encore sujette à controverse : la tasikinésie pourrait être induite par le traitement à la lévo-dopa, augmentant le taux de norépinéphrine dans le cerveau, et altérant ainsi le fonctionnement du système extrapyramidal (ganglions de la base). La norépinéphrine est connue pour jouer un rôle dans l'éveil, l'agressivité, la vigilance.

Bêta-bloquants, benzodiazépines et anticholinergiques peuvent se révéler efficaces (à court terme pour les benzodiazépines) pour juguler les symptômes tasikinésiques.

Dernière mise à jour : ( 23-11-2011 )
 
Toxicophobie
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n.f. (angl. toxicophobia)

clin. Peur irraisonnée et irrépressible du poison (toxines), d'être empoisonné, par contact ou par ingestion, par exemple dans les aliments.

Aussi appelée toxiphobie ou toxophobie, la toxicophobie est une phobie spécifique des substances toxiques, et de l'empoisonnement (surtout volontaire) par ces toxines (poison) par quelconque moyen (surtout ingestion par aliments, mais aussi inhalation, innoculation, contact... ). L'origine de cette phobie spécifique n'est pas connue, mais comme d'autres types de phobie, une conjugaison de facteurs environnementaux (traumatismes liés à l'objet de la phobie) et héréditaires devraient expliquer l'apparition du phénomène, au cas par cas. De nombreuses phobies spécifiques sont avant tout initiées par un évènement stressant déclencheur, tel qu'un évènement traumatisant pendant l'enfance, ou l'association d'une tragédie personnelle avec l'objet de la phobie.

Les symptômes de la toxicophobie se rapprochent des symptômes généralement présents pour toute phobie : anxiété, voire angoisse à la vue de l'objet phobique, avec tachycardie et souffle court, conduites d'évitement caractéristiques. La spécificité de ce trouble est qu'il concerne souvent l'alimentation, donc, un besoin quotidien. Certains aliments ou types d'alimentation sont évités (d'où possibilités de quelques carences, à surveiller), la propreté excessive de l'environnement est souvent nécessaire au patient (mais pas systématique), d'où des déplacements fortement influencés par la phobie. La toxophobie se rapproche d'autres phobies concernant la saleté, la poussière, les maladies... excepté que la majorité des cas concerne la peur d'un empoisonnement délibéré. Les patients se méfient donc notamment des traitements médicamenteux, du personnel médical, d'objets tels que les seringues... ce qui peut compliquer la prise en charge d'une éventuelle dépression associée, et du trouble principal, par un traitement médicamenteux.

Le traitement des phobies est de plus en plus pris en charge par les thérapies cognitivo-comportementales, qui offrent de bons résultats, ou d'autres tendances thérapeutiques fondées sur un modèle proche (programmation neuro-linguistique, exposition virtuelle).

Deux autres utilisations du mot peuvent être rencontrées, l'une pour désigner la peur, le rejet voire la haine des toxicomanes (surtout chez le personnel médical), sur le modèle de la xénophobie ou de l'homophobie. L'autre, rarement utilisée, désigne la peur d'empoisonner quelqu'un d'autre.

Dernière mise à jour : ( 23-11-2011 )
 
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