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En matière de prévision, le jugement est supérieur à l'intelligence. L'intelligence montre toutes les possibilités pouvant se produire. Le jugement discerne parmi ces possibilités celles qui ont le plus de chance de se réaliser.

Gustave Le Bon
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Attention
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n.f. (angl. attention)

Mobilisation des ressources cognitives orientée vers un but, entraînant un accroissement d'efficacité des processus de perception, de prise de décision et d'action.

Ce but peut être spécifique, global, conscient ou non... L'attention est un terme générique pour désigner la focalisation, l'alerte, l'augmentation temporaire de facultés cognitives... L'attention regroupe en fait de nombreuses notions, dont la nature dépend non seulement de la discipline concernée (cog. : faculté cognitive, neuropsychologie : fonction mentale...) mais également, à l'intérieur de ces disciplines, des modèles théoriques, des processus envisagés et de la spécificité de la fonction observée.

L'attention se distingue de la vigilance qui est soit un état de veille (neuropsychologie), soit un état d'activité cognitive (psychologie cognitive). Elle se distingue également de la concentration.

Cog. Orientation de l'activité cognitive vers une ou plusieurs facultés cognitives, se caractérisant par l'efficacité accrue de ses facultés.

L'individu s'oriente naturellement vers des buts globaux et des buts intermédiaires lui permettant de résoudre des tâches, d'entreprendre et terminer des actions. En fonction de ses buts, la prise d'information se modifie de manière à sélectionner l'information pertinente pour le but à atteindre, augmenter la précision et la rapidité des actions orientées vers ce but.

L'attention peut se partager entre plusieurs buts (attention partagée), c'est le cas par exemple lorsqu'un but complexe se subdivisant en sous-buts à résoudre simultanément, nécessite le partage des ressources cognitives. Dans le cas de but unique, on parle d'attention focalisée.

L'attention est inconsciemment et consciemment filtrée pour permettre au système cognitif d'extraire l'information pertinente de l'environnement, du bruit de fond d'informations inutiles (attention sélective). Ce filtrage est un processus actif et les informations non sélectionnée sont tout de même partiellement traitées, ce que l'on peut observer via l'effet Coktail-party : dans un environnement présentant de nombreuses informations, nous pouvons sélectionner l'information dont on souhaite prendre connaissance. Des informations normalement filtrées, qui revêtent une certaine importance (que l'on conçoit généralement comme dépassant un "seuil d'alerte") peuvent tout de même émerger à la conscience.

Posner et Snyder (1975) distinguent l'attention consciente (processus attentionnels) qui entraîne une facilité d'action orientée et une inhibition des autres actions, de l'attention inconsciente (processus automatiques) pour laquelle seul l'effet de facilitation semble prépondérant. Les processus attentionnels sont sélectifs tandis que les processus automatiques n'ont pas d'effet sur les autres actions possibles.

Neuro. L'une des grandes fonctions mentales, permettant d'orienter la perception, préparer l'action et faciliter le traitement de l'information.

Les processus attentionnels sous l'angle des neurosciences sont évidemment proches de la psychologie cognitive dont elle complète les connaissances, principalement grâce à l'étude des pathologies de l'attention (par exemple, héminégligence). La notion de charge mentale (besoin de chaque tâche en ressource cognitive) s'y retrouve, dans de nombreux tests de mémoire de travail. (MdT) Cette mémoire de travail, selon Shiffrin, rend également compte des processus attentionnels décrits par Posner et Snyder, tandis que la mémoire à long terme rend compte des processus automatiques.

La MdT étant à capacité limitée, ceci explique que l'attention volontaire nécessite plus de concentration (de ressources cognitives) et explique la saturation que l'on peut observer lorsque plusieurs tâches demandant des ressources cognitives sont réalisées simultanément. Des processus automatiques sont réalisés sans grandes ressources cognitives : ne faisant que peu appel à la MdT, ils peuvent être réalisés quasiment en tout temps sans concentration. La mémoire de travail réalise en outre des traitements séquentiels, quand la mémoire à long terme permet de réaliser des traitements parallèles[1].

Lors de la réalisation d'une tâche, se mettent en place des processus de prise d'information, de planification et d'exécution de l'action, généralement de manière suivie et plus ou moins simultanée. La complexité de telles procédures ne nous empêche généralement pas de réaliser la tâche, d'autant mieux que certaines sous-procédures seront automatisées, et l'attention focalisée sur les traitements cognitifs en cours. Pourtant, ces trois processus (prise d'information, planification, exécution) sont antagonistes et la résolution de la tâche repose sur un équilibre de ceux-ci.

Certaines lésions, certaines affections ou substances, peuvent atteindre ces fonctions. Celles-ci reposent sur de nombreuses structures cérébrales parmi lesquelles la formation réticulée (éveil cortical général), le cortex pariétal dont la lésion peut entraîner des déficits de l'orientation et de la prise d'information (héminégligence), le cortex frontal impliqué dans la planification et la focalisation de l'action...

 


Dernière mise à jour : ( 04-01-2009 )
 

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